Le Burkina Faso a signé un accord avec la Russie pour la construction d’une centrale nucléaire dans le pays d’ici 2030. L’annonce a été faite par le gouvernement le 13 octobre. L’accord, signé par le ministre de l’Énergie du Burkina, Simon-Pierre Boussim, et le directeur général adjoint de l’agence nucléaire Rosatom, Nikolay Spasski, vise à répondre aux besoins énergétiques du pays qui dépend de ses importations d’électricité, notamment de la Côte d’Ivoire.
Le Burkina Faso pourrait ainsi devenir le deuxième pays du continent africain à posséder une centrale nucléaire après l’Afrique du Sud. Le coût de ce projet n’a pas encore été révélé. Ouagadougou dispose de ressources en uranium dans plusieurs régions, mais leur exploitation nécessite toutefois des études supplémentaires.
La Russie a déjà signé des accords similaires avec d’autres pays africains comme l’Éthiopie, le Ghana, le Nigeria ou le Rwanda.
À titre de rappel, le Ghana a entamé des études en vue de se doter également d’une centrale nucléaire.