Le nouveau président iranien Massoud Pezeshkian s'est engagé à empêcher la police des mœurs de "déranger" les femmes, deux ans après le décès de Mahsa Amini qui avait déclenché un vaste mouvement de contestation.
Un changement de ton significatif
Cette déclaration marque un changement notable dans le discours officiel iranien. Elle soulève des questions sur la capacité du nouveau gouvernement à réformer une institution profondément ancrée dans le système politique et religieux du pays.
Débat sur l'avenir de la police des mœurs
La promesse de Pezeshkian ouvre un débat sur l'avenir de la police des mœurs :
- Certains y voient un premier pas vers une libéralisation de la société iranienne.
- D'autres restent sceptiques, rappelant les promesses non tenues par le passé.
- Des voix conservatrices s'inquiètent d'un possible affaiblissement des valeurs islamiques.
Enjeux pour la société iranienne
Cette annonce soulève des questions fondamentales :
- Comment concilier les traditions islamiques et les aspirations à plus de libertés individuelles ?
- Quel impact sur les relations entre l'Iran et l'Occident ?
- Quelle marge de manœuvre réelle pour le président face aux gardiens de la révolution ?
L'évolution de la police des mœurs sera un indicateur clé des changements potentiels dans la société iranienne.