Le 9 novembre 2024, l'Organisation des Nations Unies a annoncé que l'Afghanistan participera à la COP29, marquant ainsi le premier engagement diplomatique majeur du pays depuis le retour au pouvoir des talibans en 2021. Cette décision soulève de nombreuses questions sur l'évolution de la situation politique en Afghanistan et sur la place du pays sur la scène internationale.
Un retour diplomatique sous haute surveillance
- Contexte de la participation:
- L'Afghanistan n'avait pas participé à un événement international majeur depuis la prise de pouvoir des talibans en août 2021.
- Cette participation intervient dans un contexte de préoccupations persistantes concernant les droits humains dans le pays, en particulier les droits des femmes.
- Enjeux diplomatiques:
- La présence afghane à la COP29 pourrait être vue comme une tentative de normalisation des relations internationales du régime taliban.
- Elle soulève des questions sur la reconnaissance implicite du gouvernement taliban par la communauté internationale.
Implications pour la politique climatique et les droits humains
- Engagement climatique:
- La participation de l'Afghanistan à la COP29 pourrait signaler une volonté d'engagement sur les questions environnementales, cruciales pour un pays particulièrement vulnérable au changement climatique.
- Droits humains et condition des femmes:
- La présence afghane à cet événement international soulève des interrogations sur la possibilité de faire pression sur le régime taliban concernant les droits humains.
Le Dr. Ahmad Rashid, expert en relations internationales à l'Université de Kaboul, commente : "La participation de l'Afghanistan à la COP29 est un développement significatif. Elle offre une opportunité de dialogue, mais soulève également des questions cruciales sur les conditions de cet engagement international.
Ainsi, la participation de l'Afghanistan à la COP29 marque un tournant potentiel dans les relations du pays avec la communauté internationale. Elle ouvre la voie à des discussions complexes sur l'équilibre entre engagement diplomatique, préoccupations environnementales et respect des droits humains.