La trêve olympique, censée être un symbole de paix, semble de plus en plus remise en question à l'approche des Jeux de Paris 2024.
Un concept ancien réinstauré récemment
- La trêve olympique moderne a été instaurée en 1993 par le CIO et l'ONU
- Elle s'inspire de l'ekecheira, une trêve sacrée respectée dans la Grèce antique pendant les Jeux
- À l'époque, elle permettait la libre circulation des athlètes et spectateurs entre les cités-États grecs souvent en guerre.
Une tradition fragilisée
- En novembre 2023, pour la première fois, la trêve n'a pas été adoptée par consensus à l'ONU
- Un vote a dû être organisé : 118 pays pour, 2 abstentions (Russie et Syrie)
- Ce vote inhabituel montre que la trêve est désormais un "idéal bien fragilisé"
Un symbole plus qu'une réalité
- La trêve moderne reste surtout symbolique, sans réelle application concrète
- Elle débute le 19 juillet 2024, une semaine avant l'ouverture des Jeux de Paris
- Son efficacité pour promouvoir la paix est remise en question dans le contexte géopolitique actuel
Conclusion
Bien que la trêve olympique reste une tradition importante, son impact réel semble limité. Les tensions géopolitiques actuelles mettent à mal cet idéal de paix universelle pendant les Jeux Olympiques.
