Une nouvelle caravane de migrants
Environ 3000 migrants, originaires d'une douzaine de pays, sont partis du sud du Mexique à pied dimanche, en direction des États-Unis. Ce mouvement massif de personnes, qui a débuté à Tapachula, reflète la crise migratoire persistante à la frontière entre le Mexique et les États-Unis. Les migrants espèrent atteindre les États-Unis pour trouver un avenir meilleur, malgré les dangers de ce périple.
Les dangers de la route migratoire
La frontière entre les États-Unis et le Mexique est considérée comme l'itinéraire migratoire terrestre le plus meurtrier au monde. En 2022, 686 décès ou disparitions de migrants ont été recensés à cette frontière, principalement en raison de la traversée périlleuse des déserts de Sonora et de Chihuahua.. Les migrants sont souvent confrontés à des conditions extrêmes, des risques de violence et des abus de la part des autorités et des criminels.
La réponse des autorités
Face à cette crise, le secrétaire d'État américain Antony Blinken s'est rendu au Mexique pour discuter de solutions avec les autorités mexicaines. Washington demande au Mexique de prendre des mesures pour contenir l'afflux de migrants, tout en promettant une aide accrue pour le développement dans la région.. Le président mexicain, Andrés Manuel López Obrador, a exprimé sa volonté de coopération, mais insiste sur la nécessité d'améliorer les relations avec Cuba et le Venezuela.
Bangladesh : La répression féroce du régime de Sheikh Hasina contre les libertés
Une situation tendue
L'ordre a été rétabli lundi à Dacca, au Bangladesh, après plus de 500 arrestations et trois semaines de manifestations étudiantes réprimées qui ont fait 163 morts. Ces manifestations, initialement contre les quotas de recrutement dans la fonction publique, ont dégénéré en une vague de violences sans précédent depuis que la première ministre Sheikh Hasina est arrivée au pouvoir il y a 15 ans.
Problèmes possibles à venir
Le couvre-feu imposé et la présence de soldats patrouillant dans les rues montrent la gravité de la situation. Malgré le retour apparent à l'ordre, des troubles pourraient ressurgir si les revendications des manifestants ne sont pas transmises. La colère contre le favoritisme et la corruption dans le recrutement public reste vive, et le mécontentement pourrait s'étendre à d'autres secteurs de la société.
Comment soutenir la liberté au Bangladesh
Pour soutenir la liberté et les droits humains au Bangladesh, il est crucial que la communauté internationale exerce une pression diplomatique sur le régime de Sheikh Hasina. Les organisations de défense des droits humains doivent continuer à documenter et à dénoncer les abus. En outre, un soutien financier et logistique aux mouvements pro-démocratie et aux médias indépendants peut aider à renforcer la résistance contre la répression.