Ce 24 janvier en France, le passe vaccinal remplace le passe sanitaire et entre en vigueur. Pour accéder aux lieux publics il faudra désormais présenter son passe vaccinale. Un détail qui n'enchante pas les clients.
Sur les terrasses des restaurants, il faut montrer patte - blanche à l'entrée pour accéder a l'intérieur. Une mesure qui ne fait pas l'unanimité. C'est le cas de cette cliente qui a été obligée de présenter son passe vaccinale. Elle exprime son mécontemment au micro de Lise Cloic journaliste de Rfi. "Moi je suis vaccinée, ça ne va pas me ralentir. Mais je trouve que ça n’est pas leur rôle. Si l’État veut nous mettre des interdictions, qu’il contrôle lui-même !"
Le responsable du restaurant n'est pas d'accord avec l’arrivée du passe vaccinal. Chez eux la clientèle se faisait déjà contrôler dèsl'entrée. Son inquiétude est plutôt le contrôle des pièces d'identité qui risque de faire fuir les clients. Il explique que déjà, avec le passe sanitaire en vigueur depuis le début de la pandémie, les clients se font rare et le chiffre d'affaire prend un "coup".
Même si la vérification des cartes d'identité n'est pas obligatoire il devra par contre contrôler le passe vaccinal de ses clients au risque de s'exposer à nnune amende pouvant aller jusqu'a 1000 euros.
La demande qui est faite par la loi, c’est qu’en cas de doute sur la personne qui présente le passe vaccinal, le professionnel a l'obligation de vérifier son identité. Le restaurateur rassuré que s'il n'y'a pas eu de difficultés avec le passé sanitaire, il en sera de même pour le passe vaccinale.
Depuis la fin du confinement les responsables des hôtels rencontrent des difficultés pour trouver des saisonniers. Surtout que le recrutement se fait pendant l'hiver. Les difficultés de recrutement ne sont pas uniquement pour les saisonniers de cet été, donc depuis la réouverture des établissements, plusieurs raisons sont évoquées. Après le confinement certains ont adopté une routine dans leur vie familiale. Ils ne veulent pas rompre avec les habitudes acquises pendant le confinement. C’est pourquoi les dirigeants procèdent à une revalorisation tout à fait substantielle, une moyenne de 12% des grilles salariales.
Suzanne EFFA