Thomas Ruyant, aux commandes de son monocoque Vulnérable, a franchi l'équateur en tête de la flotte du Vendée Globe, marquant ainsi une étape cruciale dans cette course autour du monde en solitaire. Cette performance, bien que n'ayant pas battu le record établi par Alex Thomson, souligne la maîtrise et la stratégie du skipper français dans des conditions de navigation complexes.
Une traversée stratégique du pot-au-noir
Ruyant a démontré une excellente lecture des conditions météorologiques en négociant habilement le passage du pot-au-noir, cette zone de convergence intertropicale redoutée des marins pour ses vents capricieux et ses orages violents. Sa capacité à maintenir une vitesse constante dans cette région a été déterminante pour sa position de leader.
Comparaison avec le record précédent
Bien que n'ayant pas battu le temps de référence d'Alex Thomson, établi lors de l'édition 2016-2017, la performance de Ruyant reste remarquable. Les conditions météorologiques différentes et l'évolution des bateaux rendent les comparaisons directes difficiles, mais soulignent l'importance de l'adaptation constante des skippers aux éléments.
Perspectives pour la suite de la course
Le franchissement de l'équateur n'est que le début d'un long périple pour Ruyant. Les prochains défis incluent la descente de l'Atlantique Sud, le passage du cap de Bonne-Espérance, et la navigation dans les mers du Sud. Sa position de leader à ce stade de la course est prometteuse, mais la route est encore longue et pleine d'imprévus potentiels.
