Affaire Kendji Girac : classement sans suite après un revirement de déclarations

Affaire Kendji Girac : classement sans suite après un revirement de déclarations

L'affaire concernant la blessure par balle de Kendji Girac, survenue fin avril à Biscarrosse (Landes), a connu un nouveau rebondissement. Le parquet de Mont-de-Marsan a annoncé le classement sans suite de la procédure, suite à un changement de version du chanteur.

Revirement dans les déclarations

Initialement, Kendji Girac avait affirmé avoir voulu "simuler un suicide" après une dispute conjugale. Cependant, le chanteur est revenu sur ses premières déclarations :

  • Il a indiqué que son état d'alcoolisation et sa consommation de cocaïne l'avaient empêché d'avoir conscience de ses actes avec l'arme
  • Il a nié avoir voulu faire pression sur sa compagne

Position de la compagne

La compagne de Kendji Girac, également entendue, a déclaré ne pas s'estimer victime de violences psychologiques. Cette déclaration a contribué au classement sans suite de l'infraction de violences à caractère psychologique, jugée "insuffisamment caractérisée" par le procureur.

Infractions retenues et mesures alternatives

Malgré le classement sans suite, deux infractions délictuelles ont été mises en évidence :

  1. Acquisition et détention d'arme de catégorie B
  2. Usage illicite de stupéfiants

En lieu et place de poursuites judiciaires, Kendji Girac s'est vu proposer des mesures alternatives :

  • Versement de deux contributions citoyennes au profit d'une association d'aide aux victimes
  • Justification d'une prise en charge sanitaire pendant six mois

Contexte de l'incident

Rappelons que Kendji Girac, 27 ans et vainqueur de "The Voice" en 2014, avait été hospitalisé le 22 avril près de Bordeaux pour une grave blessure par balle au thorax. Les analyses avaient révélé :

  • Un taux d'alcoolémie supérieur à 2,5 grammes par litre de sang
  • La consommation de cocaïne

L'incident s'était produit après une nuit de fête, incluant notamment une sortie au casino avec des amis. Cette affaire, désormais classée, souligne les dangers de la consommation excessive d'alcool et de drogues, même pour des personnalités publiques. Elle met également en lumière la complexité des procédures judiciaires dans des cas impliquant des déclarations contradictoires et des problèmes de dépendance.