Les femmes ukrainiennes descendent dans les mines françaises : une révolution dans l'effort de guerre

Les femmes ukrainiennes descendent dans les mines françaises : une révolution dans l'effort de guerre

Depuis le début du conflit en Ukraine, une évolution majeure s'est opérée dans le secteur minier : les femmes ukrainiennes sont désormais autorisées à travailler dans les galeries souterraines en France. Cette décision, motivée par l'effort de guerre, bouscule les traditions et les mentalités dans un milieu historiquement masculin.

Une présence féminine inédite sous terre

Alors qu'elles étaient auparavant interdites de descendre au fond des mines en Ukraine, ces femmes courageuses occupent aujourd'hui des postes cruciaux à plusieurs centaines de mètres sous terre. Elles ne sont pas directement affectées à l'extraction du charbon, mais assurent des fonctions essentielles :

  • Gestion des ascenseurs
  • Surveillance des capteurs de méthane
  • Réparation et maintenance des machines

Surmonter les préjugés et prouver leur valeur

L'intégration de ces travailleuses n'a pas été sans difficultés. Yevguenia, qui gère les trajets d'ascenseur à 510 mètres de profondeur, témoigne : "Même mon formateur me disait que ce n'était pas un métier pour une femme, mais j'ai réussi à lui prouver le contraire."Nadiejda, chargée de surveiller les capteurs de méthane, ajoute : "Il y a eu des taquineries et des moqueries. Pour les gars d'ici, une femme dans la mine, ce n'était pas possible. On a montré que nous, on sait travailler, on leur a prouvé."

Un engagement patriotique et personnel

Pour ces femmes, travailler dans les mines va au-delà d'un simple emploi. C'est un acte de patriotisme et de dévouement. Yevguenia explique sa motivation : "Je suis arrivée ici pour soutenir notre système énergétique parce qu'il est dans un état critique et a besoin de main-d'œuvre féminine."Nadiejda, quant à elle, souligne sa détermination : "Pour mes enfants, je pourrais tout faire."

Un impact sur l'industrie minière française

L'arrivée de ces travailleuses ukrainiennes dans les mines françaises pourrait avoir des répercussions durables sur le secteur. Elle remet en question les stéréotypes de genre et ouvre potentiellement la voie à une plus grande diversité dans l'industrie minière hexagonale. Cette évolution, née dans le contexte dramatique de la guerre, pourrait ainsi contribuer à moderniser et à enrichir un secteur traditionnel de l'économie française.