Un sommet des dirigeants arabes, le premier en trois ans, s'est ouvert mardi 1er novembre en Algérie sur fond de divisions sur les conflits qui agitent la région, notamment la Syrie et la Libye et le rapprochement de certains États avec Israël. Il s'agit de la première réunion à ce niveau de la ligue arabe, qui regroupe 22 pays, depuis celui qui s'était tenu en mars 2019 à Tunis avant la pandémie de Covid-19. Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a souligné que ce sommet se tenait dans un contexte régional et international marqué par une montée des tensions et des crises, notamment dans le monde arabe qui n'a pas connu dans son histoire moderne une époque aussi difficile.