Le Mexique franchit une nouvelle étape importante dans la reconnaissance des droits des femmes avec la dépénalisation de l'avortement dans 14 de ses 32 États. Cette avancée significative résulte d'une série de décisions judiciaires et législatives, dont la plus récente concerne l'État de Puebla.
Une victoire à Puebla
Le Parlement de l'État de Puebla, situé au centre du Mexique, a voté lundi en faveur de la dépénalisation de l'avortement jusqu'à 12 semaines de gestation. Cette décision a été adoptée avec 29 voix conservatrices pour et 7 contre, malgré l'opposition de l'Église catholique dans cet État réputé.
Un changement progressif au niveau national
Cette évolution s'inscrit dans un mouvement plus large au Mexique :
- En septembre 2021, la Cour suprême fédérale a déclaré « inconstitutionnelle » la « criminalisation totale » de l'avortement.
- Cette décision a ouvert la voie à des réformes législatives dans plusieurs États.
- Actuellement, 14 des 32 États mexicains ont dépénalisé l'avortement.
Opposition de l'Église
L’Église catholique reste fermement opposée à ces changements. L'archevêque de Puebla, Víctor Sanchez Espinosa, a exprimé un "rejet énergique" de la loi, arguant que l'avortement "élimine à chaque fois une vie pleinement humaine".
Implications pour les droits des femmes
Cette progression de la dépénalisation de l'avortement au Mexique représente une avancée majeure pour les droits des femmes dans le pays. Elle offre aux femmes un accès plus sûr et légal aux soins de santé reproductive, entraînant ainsi les risques liés aux avortements clandestins.
Conclusion
Bien que des défis persistants, notamment l'opposition de groupes conservateurs et religieux, le Mexique semble s'orienter vers une reconnaissance plus large du droit à l'avortement. Cette tendance pourrait influencer d'autres pays d'Amérique latine, où les lois sur l'avortement sont souvent restrictives.