Newpeople

Kiberlain, Cinéma et les Violences : « Je me suis faite tripoter »

Kiberlain, Cinéma et les Violences : « Je me suis faite tripoter »

Une Agression Traumatisante à 17 Ans

L'actrice Sandrine Kiberlain s'est confiée sur une agression subie à l'âge de 17 ans, une situation qui l'a profondément "traumatisée". Ce vendredi 31 mai, dans une interview accordée à Madame Figaro, Kiberlain, qui fait la promotion du film "La petite vadrouille" de Bruno Podalydès, a évoqué cette mésaventure. Née en 1968, l'affaire s'est probablement déroulée en 1985. Mais que s'est-il passé exactement ?

"Traumatisée" puis "Chanceuse"

Sandrine Kiberlain a rebondi sur les différentes affaires de violences qui touchent le cinéma français. Bien qu'elle n'ait pas été victime de prédateurs dans son métier, elle a connu d'autres formes de violence. "Je n’ai jamais croisé de prédateurs dans mon métier, mais j’ai été agressée à 17 ans, et j’en ai évidemment été très traumatisée", a-t-elle déclaré. Elle a ajouté : "Preuve que le danger peut venir d’ailleurs… J’en conclus que j’ai eu de la chance à plusieurs niveaux comme actrice. J’ai été chanceuse de ne pas me retrouver face à des harceleurs ou dans des situations que je ne maîtrisais pas."

Violences sur les Tournages

L'actrice a également été victime d'autres violences sur des tournages, qu'elle a "choisies". "Les deux fois où il m’est arrivé de ne pas aimer des tournages, pour des raisons qui n’avaient rien à voir avec du harcèlement, je ne me suis pas laissée faire, et je n’ai ensuite plus retravaillé avec ces réalisateurs", a-t-elle expliqué.

Expériences Marquantes

Sandrine Kiberlain a partagé d'autres souvenirs marquants de sa carrière. "Dans ma carrière, il m’est arrivé de tourner des films qui m’ont parfois violentée, mais je les avais choisis. J’ai commencé par interpréter une call-girl à moitié nue, dans le film d’Éric Rochant, mais j’étais entourée de gens extrêmement délicats et attentionnés." Un autre film marquant pour elle ? "Dans 'À vendre', de Laetitia Masson, je me faisais tripoter dans tous les sens, mais ces scènes existaient déjà dans le scénario, elles n’étaient pas gratuites, et j’avais accepté de les jouer au préalable. Et, surtout, je ressentais le regard de Laetitia si bienveillant. Cette expérience m’a d’ailleurs beaucoup appris, et je veillais, en la tournant, à ce qu’elle ne me prenne pas plus qu’exigé. Mais je n’ai jamais été très à l’aise avec les scènes de corps, de baisers et d’intimité dans les films."