Alerté par un rapport accablant de l'ONU en décembre, le gouvernement du Panama a lancé une enquête sur l'accueil des migrants alors que le pays est un passage presque obligé pour l'Amérique du Nord. Selon le rapport de l'ONU qui avait posé un ultimatum de 60 jours, forçant les autorités locales à lancer une enquête sur les conditions d'accueil des migrants, ceux-ci étaient séquestrés dans les centres d'accueil, interdits de sortir jusqu'à leur transfert à la frontière costaricaine. Le rapport de l'ONU dénonce également les conditions de vie précaires et insalubres dans les centres des migrants, sans nourriture ni accès à l'eau potable ou aux services de santé.