La ville d'Algésiras s'est recueillie hier jeudi 26 janvier, après la mort d'un sacristain tué mercredi soir dans une attaque à la machette contre deux églises. L'auteur présumé, un Marocain âgé de 25 ans sans antécédents judiciaires, était en instance d'expulsion depuis juin. Les enquêteurs ne savent pas encore s'il s'agit d'un membre d'une cellule terroriste ou si c'est loup solitaire. Leur seule certitude est que l’auteur présumé de l'attaque à l'arme blanche commise mercredi soir à Algésiras, par Yasine Kanjaa, est expulsable depuis juin 2022, raconte un confrère correspondant à Madrid. Le ministère espagnol de l’Intérieur a précisé qu’il n'avait « pas d'antécédents pénaux ou en matière de terrorisme en Espagne ou dans des pays alliés ». Il n'était pas surveillé par les services espagnols « ni ces derniers jours, ni auparavant ». Une source sécuritaire a affirmé à l'AFP qu'il n'était pas fiché pour radicalisme en Espagne ou en France. Le parquet a indiqué mercredi soir l'ouverture d'une enquête pour des « faits présumés de terrorisme » qui a été confiée au tribunal madrilène de l'Audience nationale.