Au Bénin, près d'un an et demi après après l'adoption par l'Assemblée nationale d'une nouvelle loi sur l'avortement, le conseil des ministres a adopté un décret qui fixe les conditions d'interruptions volontaires de grossesse IVG. Le texte rend possible l'IVG dans un délai dans de douze semaines sur prescription médicale, quand la grossesse est conséquence d'un viol mais aussi quand elle occassionne une situation de détresse matérielle, professionnelle ou morale. Le décret qui précise que l'IVG ne peut être pratiquée que dans des centres de santé agréés, prévoit aussi une clause de conscience.