Au moins treize personnes, dix gendarmes, deux supplétifs de l'armée et un civil, ont été tués lundi 30 janvier, lors d'une attaque de djihadistes présumés dans le nord du Burkina Faso. Quinze autres personnes ont aussi été retrouvées mortes après leur enlèvement la veille, dans l'ouest du pays. Des gendarmes et Volontaires pour la défense de la patrie (VDP, supplétifs de l'armée) stationnés dans la localité de Falangoutou au Sahel, "ont fait face dans l'après-midi de lundi à une attaque terroriste", d'après l'état-major de l'armée. "Le bilan provisoire enregistré fait état de douze combattants tombés, dont deux VDP", selon l'état-major qui a parlé aussi d'un civil tué. "Au moins cinq gendarmes ont été blessés et une dizaine d’autres", disparus, sont "toujours recherchés", a précisé l'armée. Elle a affirmé par ailleurs que, "côté ennemi, une quinzaine de corps de terroristes ont été retrouvés lors des opérations de ratissage qui sont toujours en cours". L'état-major a indiqué que cette attaque a été menée par "les éléments résiduels des groupes armés". Ils auraient "entrepris de s’en prendre aveuglément aux populations" après avoir été "défaits il y a quelques semaines par les forces engagées dans la reconquête du territoire national".
Burkina Faso : une attaque fait 13 morts au Sahel, 15 personnes enlevées tuées dans l'ouest
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