La préservation de l'eau, une question posée au centre d'un débat organisé par le ministère de l'eau et de l'énergie. À l'occasion de la journée mondiale de l'eau.
La 30ème célébration de la Journée Mondiale de l'eau dans le monde a eu lieu le 22 mars dernier autour du globe. C'était l'occasion d'assimiler les enjeux auxquels l'eau est aujourd'hui confrontée ; surtout dans un contexte marqué par les changements climatiques.
Le cameroun a également marqué sa présence à cet événement. C'était à travers une conférence-débat autour du thème de la journée : « Eaux souterraines : rendre visible l'invisible ».
La conférence était organisée par le ministère de l'Eau et de l'Energie. C'était l'occasion de faire le point sur les différents enjeux concernant la gestion et la préservation de l'eau.
Prenant la parole lors de l'entretien, Alice Ngo Ndjiki, directrice de la mobilisation de l'eau au ministère a souligné que le Cameroun dispose d'une bonne quantité d'eau de surface.
En raison de l'eau provenant des océans, des lacs, des rivières et des ruisseaux.
L' une des raisons pour lesquelles les eaux souterraines sont majoritairement utilisées dans les secteurs de l'agriculture, de l'élevage, avec les industries.
Une grande partie de la population utilise ce liquide souterrain comme eau potable, vraisemblablement le forage avec Camwater (société en charge de la distribution de l'eau), en utilisant également 39% de l'eau ressource de celle-ci.
Cette eau selon les spécialistes, a beaucoup d'avantages, car elle est écologique. Elle contribuent à la préservation des habitations et des zones humides.
Les différents intervenants s'accordent à dire que l'un des principaux enjeux est la gestion des eaux souterraines.
Selon Jocelyne Aline Ndjiki, la plupart des infrastructures souterraines sont endommagées.
Elle a conseillé que pour une gestion appropriée, les projets doivent mûrir en cours, ainsi que leurs finances doivent être traitées avec beaucoup de compétences.
Bera Cruz