Les autorités rebelles de la région du Tigré ont accusé l'armée éthiopienne d'avoir mené mardi une frappe aérienne sur leur capitale Mekele, deux jours après avoir ouvert la porte à un cessez-le- feu et des négociations de paix. Les autorités rebelles issues du Front de Libération du peuple Tigré ont affirmé que des drones ont "bombardé" l'université de Mekele, faisant des blessés et des dégâts matériels. Cette frappe intervient après que le gouvernement du Tigré a mis en place une équipe de négociations et exprimé sa volonté pour des pourparlers de paix a souligné Kindeya Gebrehiwot, un porte-parole du TPLF.