D'après le rapport d'information du Sénat, 90% des scènes pornographiques comportent de la «violence physique et verbale» et charrient des stéréotypes «misogynes, racistes, lesbophobes et hypersexualisés». C'est la  première fois, qu'un rapport d'information du Sénat, a été présenté ce mercredi 28 septembre. Il se penche sur les pratiques de l'industrie pornographique en France et fait une vingtaine de propositions pour alerter le gouvernement et l'opinion publique. Afin d'aboutir à ces 150 pages de rapport, les sénatrices Alexandra Borchio-Fontimp (LR), Laurence Cohen (communiste), Laurence Rossignol (socialiste) et Annick Billon (centriste) ont suivi à huis clos des dizaines de témoignages durant six mois : ceux d'acteurs et d'actrices porno, de médecins comme des gynécologues, de journalistes spécialisés, de policiers et avocats, de producteurs de films X, entre autres. Les autrices qualifient certaines auditions d'« éprouvantes » et révèlent, c'est le postulat de départ du rapport : « Une porosité entre proxénétisme, prostitution et pornographie".