Le gouvernement éthiopien a annoncé le 18 août vouloir entamer rapidement des pourparlers en vue d'un cessez-le-feu avec les autorités rebelles de la région du Tigré mais sous certaines conditions bien établies par Addis-Abeba.
Le gouvernement éthiopien a aussi dénoncé les commentaires contraires à l'éthique du directeur général de l'organisation mondiale de la santé (OMS) sur la situation humanitaire dans la région du Tigré dont il est lui même originaire, l'accusant d'avoir "rompu son serment" d'impartialité. Devant la presse, Tedros Adhanom Ghebreyesus a qualifié la situation au Tigré de "pire catastrophe humanitaire dans le monde et dénoncé une cruauté inimaginable infligée aux six millions d'habitants de cette région du Nord de l'Éthiopie" dont les autorités rebelles sont en conflit depuis novembre 2020 avec le gouvernement fédéral.