Le Nigérian a fait de l’institution financière qu’il dirige le bras financier du projet d’intégration du marché continental. Voici les personnalités sur lesquelles il s’appuie pour mener à bien sa mission. Informe Jeune Afrique
Depuis mars 2018 et la signature à Kigali de l’accord de libre-échange intra-africain, qui a précédé le lancement – trois ans plus tard – de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), la Banque africaine d’import-export (Afreximbank) a su se positionner au centre du dispositif. Et ce aux côtés de l’Union africaine, qui porte le projet d’un point de vue politique, la Banque en étant le bras financier.
L’institution financière multilatérale implantée au Caire, dirigée par Benedict Oramah depuis 2015, est notamment chargée de la mise en œuvre du projet de système panafricain de paiement et de règlement (PAPSS), attendu pour résoudre les difficultés liées à la convertibilité multidevises. Figure de proue d’Afreximbank et fervent défenseur de l’intégration du marché continental, le Nigérian est devenu l’un des visages de la Zlecaf, son principal promoteur.
Denise KAVIRA KYALWAHI