En pleine guerre en Ukraine, le Comité Nobel a choisi de récompenser conjointement le militant biélorusse Ales Bialiatski et deux organisations de défense des droits humains. L'une d'elles, Memorial, est russe, l'autre, Centre pour les libertés civiles, est ukrainienne. De ce fait, le prix Nobel de la paix a été décerné, ce vendredi 07 octobre, à deux ONG de défense des droits de l'Homme : l'une russe, Memorial, l'autre, ukrainienne, Centre pour les libertés civiles, en sus d'un militant biélorusse, Ales Bialiatski. Un choix parfaitement logique, pour ne pas dire incontournable, puisque la crise Ukraino-russe et l'appui politique que la Biélorussie apporte à cette opération contraire à la charte de l'ONU, est sûrement l'événement majeur de l'année. Un fait menaçant même la paix mondiale comme sans doute jamais depuis le conflit des missiles soviétiques à Cuba en 1962, à cause des menaces du Kremlin de recourir à des armes nucléaires