Société

Le procès en appel de Benalla pour les "violences du 1er mai" renvoyé à sa demande pour raisons de santé

Le procès en appel de Benalla pour les "violences du 1er mai" renvoyé à sa demande pour raisons de santé

Le procès en appel de l'ex-chargé de mission de l'Elysée Alexandre Benalla pour des violences lors du 1er mai 2018 a été reporté vendredi à sa demande au 9 juin, pour des raisons de santé. L'une des avocates du prévenu de 31 ans, Jacqueline Laffont, a plaidé à l'ouverture de l'audience à la cour d'appel de Paris "des difficultés personnelles et de santé" empêchant son client d'assister à l'audience. Elle a évoqué une récente "sortie de l'hôpital" assortie d'un arrêt médical "au moins jusqu'au 30 janvier" mais pouvant être prolongé. "Compte tenu du sérieux du motif médical souligné, nous ne nous opposons pas", a réagi Georges Holleaux, avocat de l'ancien chef de cabinet de l’Elysée François-Xavier Lauch, partie civile au procès, rejoint par tous ses confrères ainsi que par l'avocat général. "La cour fait droit" à cette demande de renvoi, a dit le président de la cour Jean-Michel Aubac, avant de fixer une nouvelle date d'audience les 9, 14, 15 et 16 juin. L'ex-garde du corps au coeur du dispositif de sécurité de l'Elysée, absent à l'audience, devait être rejugé dès hier vendredi pour "violences en réunion", accusé d'avoir molesté cinq personnes en cherchant à les interpeller en marge de la manifestation du 1er mai 2018 à Paris, coiffé d'un casque de la police, alors qu'il n'assistait au défilé qu'en tant qu' "observateur".