Face au Conseil des droits de l’Homme, le rapporteur spécial de l’ONU pour la Birmanie, Tom Andrews a véhiculé un message offensif pour éviter que la crise birmane ne tombe dans les oubliettes de la communauté internationale... passant parfois par la case de la vulgarité. "Le monde doit arrêter de n’en avoir « rien à foutre » du Myanmar. C’est avec ces propos, peu diplomatiques, que le rapporteur spécial de l’ONU pour la Birmanie a alerté le Conseil des droits de l’Homme sur la conflit qui perdure dans le pays. Face à un conseil aux trois quarts vide et phagocyté par l’Assemblée générale, les mots de Tom Andrews ont résonné dans la pièce. Dans son adresse l’Américain a dénoncé outre les exactions de la junte, mais également l’abandon de la communauté internationale, qui est, d'après lui, plus prompte à réagir en Ukraine.
Le rapporteur spécial de l'ONU exhorte les États à ne pas oublier la crise en Birmanie
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