Le suspect de l'assassinat de trois Kurdes vendredi à Paris a reconnu ce 25 décembre, en garde à vue une « haine des étrangers pathologique » et voulait « assassiner des migrants » à Saint-Denis avant de se suicider. La piste du crime raciste est dorénavant privilégiée. Le criminel de 69 ans soupçonné d'avoir tué trois Kurdes et d'avoir blessé trois personnes à Paris vendredi dernier, a reconnu lors de sa garde à vue ressentir une « haine des étrangers devenue complètement pathologique », a indiqué dans un communiqué la procureure de Paris, Laure Beccuau. Il a expliqué en garde à vue s'être d'abord rendu à Saint-Denis « pour commettre des meurtres sur des personnes étrangères », a déclaré dimanche la procureure de Paris. Le suspect a « renoncé finalement à passer à l'acte, compte tenu du peu de monde présent et en raison de sa tenue vestimentaire l'empêchant de recharger son arme facilement », a rétorqué la procureure. Il est alors rentré chez ses parents, puis est ressorti et s'est rendu peu avant midi rue d'Enghien, dans le Xe arrondissement de Paris, où il connaissait l'existence d'un centre culturel kurde et a ouvert le feu.
Les Kurdes tués à Paris: le suspect a reconnu une «haine des étrangers pathologique»
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