Le pape François a admis vendredi que le Vatican avait connaissance des accusations d'abus sexuels visant l'abbé Pierre, au plus tard après sa mort en 2007. Cette révélation soulève de nouvelles questions sur la gestion des cas d'abus au sein de l'Église catholique.

Des révélations tardives

Le pape a déclaré lors d'une conférence de presse : "Que savait le Vatican sur l'abbé Pierre ? Je ne sais pas à partir de quand le Vatican savait, parce que je n'étais pas là. Mais après sa mort, c'est sûr."

L'abbé Pierre, un "terrible pécheur"

François a qualifié l'abbé Pierre de "terrible pécheur", tout en reconnaissant ses bonnes actions : "On voit que l'abbé Pierre, qui a fait tant de bien, est un pécheur terrible. C'est notre condition humaine."

Un appel à la transparence

Le pape a insisté sur la nécessité de condamner publiquement les abus : "Les péchés publics sont publics ! Ils doivent être condamnés. Nous devons parler clair sur ces choses et ne pas les cacher."

Conclusion et perspectives

Ces déclarations du pape François s'inscrivent dans une volonté affichée de transparence de l'Église face aux scandales d'abus sexuels. Cependant, elles soulèvent également des questions sur la responsabilité de l'institution et sa capacité à prévenir et à gérer ces cas d'abus.