La vie reprend peu à peu, dans les villages libérés par les troupes ukrainiennes. Les résidents qui étaient quittés commencent à revenir peu à peu, cependant plusieurs habitations ont été détruites ou gravement endommagées et il n’y a encore ni eau, ni électricité. Dans la commune de Vyssokopillia, qui avait quatre mille habitants avant la guerre, n’a plus d’hôpital ni de médecin. Durant la guerre, ce sont deux infirmières qui ont assuré les soins. Abritées derrière une treille d’où pendent des grappes de raisin noir, la maison de Nadiia Tsalinska était bien connue des 286 habitants restés à Vyssokopillia durant l’occupation russe. Quand les frappes ont commencé, l’hôpital où elle était infirmière en chef, a fermé.
Pendant l’occupation russe, deux infirmières ont soigné les patients depuis leur salon
powered by social2s