Avec des protestataires moins nombreux mais toujours déterminés, les syndicats se sont mobilisés hier jeudi 16 février, pour la cinquième fois contre le projet de réforme des retraites pour maintenir la pression sur les députés, qui espèrent encore pouvoir débattre de l'âge légal d'ici vendredi minuit grâce au retrait de nombreux amendements.
En pleines vacances scolaires, à l'exception de l'Ile-de-France et de l'Occitanie, la manifestation s'annonce en baisse, les syndicats se projetant vers le 7 mars, où ils ont promis de "mettre la France à l’arrêt". Dans ces villes "la question des retraites c’est un peu la goutte d’eau qui fait déborder le vase, en plus des problèmes de pouvoir d’achat, et du sentiment d'un déclin des services publics," a affirmé Philippe Martinez, son homologue de la CGT. "Les élus ne peuvent pas être indifférents quand il y a autant de monde dans la rue", a-t-il déclaré.