Le Front Polisario, mouvement indépendantiste du Sahara Occidental, tient toujours son 16e congrès dans un camp de réfugié en Algérie. Lors de ce premier congrès depuis la rupture du cessez-le-feu en 2020, Brahim Ghali, secrétaire général du mouvement soutenu par l'Algérie, s’est montré offensif et a lancé un message à la poursuite de la lutte armée contre le Maroc.
Le conflit du Sahara occidental est décrit comme « tiède » par les spécialistes. Ce conflit n'a connu que peu de tension depuis la trêve conclut en 1991. Cependant le retour des armes, en 2020, a remis la question sur la scène internationale. Alors que Rabat s’accroche à la marocanité du Sahara, le Polisario rejette « l’occupation marocaine ».
Depuis 1991, les Nations unies échouent à trouver une porte de sortie à ce conflit. L'ONU propose une autonomie de la région pendant cinq ans, puis un référendum, mais les obstacles à ce plan, conduit par l'ancien envoyé spécial, l'Américain James Becker, sont nombreux et viennent de chaque camp.