Le décompte ne cesse de s’alourdir après le séisme du 6 février et les opérations de secours se poursuivent pour essayer de retrouver des survivants sous les débris. Adana, dans le sud-est de la Turquie, est la cinquième plus grande ville du pays.
Une vingtaine d’immeubles s'y sont écroulée et 200 personnes sont mortes. Lors des recherches, des sifflets et des cris des secouristes retentissent. Alors, les engins à l’œuvre se taisent et le silence s’installe soudainement. Les sauveteurs guettent un bruit qui pourrait indiquer la présence d’un ou d'une survivante sous les décombres.
Au bout de quelques instants, les marteaux-piqueurs reprennent avec une certaine prudence tout de même au cas où quelqu’un serait bien présent sous cet amas de béton. Devant les vestiges de cet immeuble, des centaines de personnes sont rassemblées. Des survivants qui n’ont plus de logement, des bénévoles venus distribuer de la nourriture. Le maire de la ville est aussi venu à la rencontre des sinistrés pour montrer sa solidarité.