Des innondations et des glissements de terrain provoqués par de fortes pluies diluviennes, ont causé la mort d'au moins 34 personnes à Petropolis, près de Rio de Janeiro.

Le nombre de personnes décédées dans ces innondations et glissements de terrain, qui était de 18 au départ, a considérablement augmenté ces dernières heures. Selon la mairie de la ville de Petropolis, 34 personnes ont perdu la vie lors de cette catastrophe naturelle. Plusieurs images qui circulent sur les réseaux sociaux et dans les médias montrent les habitations détruites par les glissements de terrain, les voitures violemment emportées par le courant et les commerces complètement inondés par l'eau.

L'agence météorologique MetSul, annonce qu'en moins de six heures, certains points de la ville ont reçu jusqu'à 260 millimètres d'eau. Un volume supérieur à ce qui était attendu pour tout le mois de février. Quelque 120 pompiers sont à pied d'œuvre et 60 autres se sont déplacés vers Petropolis, pour secourir les personnes victimes.

Les pluies ont pris fin mais d'autres, «de légères à modérées» sont prévues pour les prochaines heures, a indiqué la mairie de Petropolis. Le bilan de ce drame pourrait s'alourdir, car aucune information sur les personnes disparues n'a été communiquée jusqu'à présent par les autorités brésiliennes.

Le président brésilien Jair Bolsonaro qui se trouve actuellement en Russie, a rendu hommage aux victimes sur son compte Twitter, en déclarant être au courant de la tragédie avant de demander à ses ministres, d'apporter une aide immédiate aux victimes.

Cet incident nous rappelle des innondations et des glissements de terrain qui se sont produits en 2011 dans la région de Petropolis et les villes voisines de Nova Friburgo, Itaipava et Teresopolis, causant la mort de 900 personnes.

Yaouba Mamadou