Le ministère des affaires sociales, a mis en place un centre dirigé par une poignée de personnes, pour réformer et éduquer les enfants des rues. Le centre d'écoute et de transit de Yaoundé accueille une vingtaine d'enfants en cours de réinsertion.

Le gouvernement gère un centre spécial à Yaoundé, afin d'éradiquer la délinquance juvénile qui est un problème social séculaire essentiellement porté par les enfants des rues, sans aucune surveillance parentale.

Dès dix ans, certains de ces enfants vivent dans la rue et sont exposés à toutes les formes de violence.

Certains sont des colporteurs, d'autres des mendiants, tandis que d'autres sont carrément des membres de gangs. Pour faire face à ce problème qui est un grave problème de société, le gouvernement camerounais dispose d'un centre spécialisé pour prendre en charge ces enfants vulnérables.

Le Centre d'écoute et de transit des enfants de la rue, géré par le ministère des affaires sociales, a été créé par arrêté du Premier ministre, le 26 juin 2002.
Le Centre a un programme d'une semaine avec une variété d'activités exécutées par des instructeurs investis de la psychologie de l'enfant.

Les enfants, pour la plupart des garçons, âgés de 10 à 18 ans, reçoivent une éducation civique et d'autres leçons pour en faire de bons citoyens.
Outre l'apprentissage, les enfants qui sont généralement affectés chacun à des moniteurs spécifiques, disposent de suffisamment de temps pour le divertissement et le respect de l'hygiène personnelle.

A la fin du programme, les enfants ont le choix, soit de
rentrer chez eux, poursuivre des études ou apprendre un métier.
Des travailleurs sociaux sont affectés à chacun des enfants diplômés, avec une période d'encadrement de trois à quatre mois.

Le Ministère des Affaires Sociales à travers le Centre d'Écoute et de Transit, a facilité l'intégration sociale de la plupart de ces enfants qui étaient déjà dans le monde des « bad-boys ».

A l'occasion de la journée mondiale de l'enfant du 16 juin 2020, il convient de noter qu'un certain nombre de promesses ont été faites par le ministre des affaires sociales à savoir "Certains s'étonnent quand on dit que les enfants des rues ont droit à une douche et à trois repas journée. C'est à nous de relever le défi. C'est à nous de sensibiliser et de faire participer le public à ce combat, car il a l'impression que rien n'est fait avec les enfants de la rue », a déclaré la ministre Pauline Irène Nguene.

Elle a également ajouté que la plupart des enfants seront pris en charge au Centre d'écoute et de transit de Yaoundé où, ils seront nourris, habillés, recevront des cours et participeront également à des activités sportives et récréatives.
La campagne de retrait des enfants de la rue a commencé le 16 avril, et les enfants ont progressivement été réunifiés avec leurs familles, inscrits à l'école et dans d'autres métiers selon leurs affinités.

Bera Cruz