Selon des sources, aucun des 47 patients de l'hôpital de Mamfe au moment de l'attaque attribuée aux séparatistes n'a perdu la vie.
Dans la nuit du 8 juin 2022, des combattants séparatistes présumés ont incendié l'hôpital de Mamfe dans la région du Sud-Ouest. Une grande partie de l'hôpital a été entièrement incendiée. Selon des sources fiables, 47 patients étaient présents à l'hôpital. Heureusement, aucun d'entre eux n'a perdu la vie.
L'incident de la nuit dernière a laissé toute la structure en ruine, à l'exception de la pharmacie, qui a été épargnée par l'incendie. Le nombre exact de victimes n'est pas connu. Selon Arrey Ntui, 47 patients ont été secourus. "Les établissements de santé continuent d'être la cible de la guerre civile au Cameroun", a-t-il déclaré.
On dit qu'il y a eu un échange de coups de feu. Cependant, il est impossible de dire avec certitude si l'échange a eu lieu entre l'armée et les séparatistes présumés, qui sont accusés d'être les auteurs de l'incendie par des sources locales.
Il est à noter que depuis un certain temps, on assiste à une recrudescence de la violence dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest qui souffrent de la crise "dite anglophone". Le mercredi 8 juin 2022, deux fonctionnaires du ministère du Commerce ont été attaqués à un carrefour dans la ville de Bamenda, région du Nord-Ouest.
Les deux officiers étaient en mission pour contrôler les prix des marchandises pour le premier semestre de l'année. Un agent a été tué sur le coup et l'autre a été grièvement blessé et transporté à l'hôpital. Ces événements sont survenus au lendemain d'une attaque contre un poste de gendarmerie dans la région du Noun à la frontière entre les régions de l'Ouest et du Nord-Ouest qui a fait au moins cinq morts. Cette attaque a été revendiquée sur les réseaux sociaux par le chef de milice sécessionniste "General No Pity".
C'est la deuxième attaque en deux jours. Des séparatistes avaient attaqué le poste de gendarmerie de Nitapon, près du Noun dans la région de l'Ouest, tuant cinq personnes, selon la CRTV ( chaîne nationale). Mais les dirigeants ambazoniens évaluent le nombre de morts à neuf.
Bera Cruz