Les autorités sénégalaises ont annoncé mercredi, la mort de onze nouveaux-nés suite à un incendie causé par un court-circuit, au service de néonatalogie de l'hôpital public de Tivaouane, dans l'Ouest du Sénégal.

Un nouveau drame secoue le Sénégal tout entier. 11 bébés ont péri dans les flammes provoquées par un court-circuit dans un hôpital à Tivaouane. Incroyable, mais pourtant vrai. Si ce n'était pas le tweet du Président sénégalais Macky Sall qui l'avait confirmé, beaucoup de personnes ne l'auraient pas cru. «Je viens d'apprendre avec douleur et consternation le décès de onze nouveaux-nés dans l'incendie survenu au service de néonatalogie de l'hôpital» public de Tivaouane, une ville religieuse. A leurs mamans et à leurs familles, j'exprime ma profonde compassion.».

Seuls trois bébés ont été sauvés des flammes. Les onze autres n'ont malheureusement pas eu cette chance. Le ministre de la Santé Abdoulaye Diouf Sarr, qui se trouvait à Genève lors de l'incident s'est exprimé sur ce drame en martelant que : « Cette situation est très regrettable et extrêmement douloureuse. L'enquête est en cours pour voir ce qui s'est passé » à l'hôpital de Tivaouane.

Le patron de la santé sénégalaise a également annoncé son retour au pays dès ce jeudi 26 mai, pour analyser cette situation dramatique, qui est devenue récurrente au Sénégal. Par ailleurs la responsable de la section sénégalaise d'Amnesty International, Seydi Gassama, « exhorte le gouvernement à mettre en place une commission d'enquête indépendante pour situer les responsabilités et sanctionner les coupables ».

Ce drame intervient un mois seulement après la mort de quatre nouveaux-nés dans un incendie d'une maternité à Linguère dans le Nord du Sénégal. Pour ce cas, le maire de la localité avait évoqué un dysfonctionnement électrique d'une unité de climatisation dans la maternité où se trouvaient six bébés.
Dans le même sillage, un nourrisson avait été déclaré mort le 8 mai dernier par une infirmière à l'hôpital régional de Kaolack, dans le centre du pays, avant que les services de la morgues ne le constatent encore vivant. Le système de santé sénégalais rencontre un véritable problème et une solution doit être trouvée le plus rapidement possible.

Yaouba Mamadou