Longtemps denigrés pour leur statut peu satisfaisant. Les enseignants ont toujours eu un traitement particulier. Intégration tardive, rappel salariale au compte goûte, les enseignants sont montés à moultes reprises au Creno pour revendiquer l'amélioration de leurs conditions de vie. On se souviens encore du collectif des enseignants indignés de 2017 et la revalorisation de leur statut en stand bail depuis plus de 20 ans sans jamais être en vigueur.

L'avènement de cette nouvelle revendication depuis fin février 2022, est l'alerte de plus faite au gouvernement pour améliorer leur statut. Le mouvement "OTS On a Trop Supporté ", dans sa démarche de grève tient cette fois ci, une ambition plus solide que les Années précédente, qui ne vise pas seulement à régler les problèmes de corrections , de primes et des avancements des Seigneurs de craie et du tableau mais aussi, revoir le statut de l'enseignant au Cameroun. Ceci dit, octroyer plus d'avantages et de prestige afin de sortir les PLEG (Professeurs de Lycées d'Ensegnements Générals), de la clochardisation et du mépris de la société.

Ce concept vise à donner à l'enseignant le même statut que celui d'un sous-préfet ou d'un administrateur civile. Il est donc question que les proviseurs soient eux aussi doter des voitures CA (Corp Administratif), ainsi que les inspecteurs pédagogiques. En outre, "OTS" entrevoit donner un salaire de 400.000frs par mois aux enseignants.

C'est donc là, la chute ( la fin) de ce mouvement de revendication qui porte jusqu'ici l'ambition de faire des professeurs des lycées et collèges, l'un des corps de métier de la République le plus prestigieux et privilégié. Mais pour le moment l'école a repris et le comportement de l'État et la mise en œuvre des instruments du Chef de l'État dans la résolution visant à résoudre cette crise, est observée par les Enseignants d'une précision chirurgicale car, elle déterminera les attitudes d'"OTS" dans les jours à venir. Et le sort des élèves en dépend.

Bera Cruz