L'eau comme un enjeu de sécurité et de paix. C'est la toile de fond de la rencontre organisée au Sénégal depuis le 20 mars dernier. Il s'agit du Forum mondiale de l'eau.
Jusqu'au 26 mars, les participants à ce forum vont s'apesantir sur le thème : "la sécurité de l'eau pour la paix et développement, la coopération et l'innovation.
Ces participants sont des organisations internationales, des ONG, des fondations, des entreprises, chercheurs et hommes politiques entre autres.
Les discussions conformément aux objectifs donnés au Forum mondiale de l'eau est de catalyser des engagements et frayer un moyen de passage à l'action pour répondre aux défis liées à l'eau.
Sur le sujet de l'eau et particulièrement en Afrique, il est constaté que cette dernière ne manque pas d'eau, mais plutôt d'infrastructures de distribution et d'assainissement. Ainsi, la priorité est celle d'œuvrer à l'amélioration de la qualité de l'eau car lorsqu'il existe un problème de quantité, les spécialistes expliquent qu'il faut absolument que la qualité soit là.
Et en Afrique subsaharienne, 70% des habitants ne sont reliés à aucun réseau, ce qui veut dire que tous les rejets vont dans la nature, entraînant ainsi une pollution immédiate et sur le long terme des milieux naturels.
Pour les participants, <<ceux qui auront le pouvoir demain, seront ceux qui auront des réserves d'eau et qui auront les moyens de les défendre pour les conserver>>.
Pour le choix du Sénégal, l'hydrologue, fondatrice et présidente du Centre de recherche Mayane, <<Dakar est la ville de tous les extrêmes>>.
Par ailleurs, le Sénégal est soumis régulièrement à des périodes de sécheresse intense. Ce qui s'accentue avec le réchauffement climatique. Ce qui fait de Dakar par exemple, l'un des lieux les plus vulnérables de la planète.
Bera Cruz