Une cinquantaine de personnes ont été tuées dans des manifestations contre le pouvoir de Mahamat Déby, le 20 octobre dernier. Suite à cette tragédie, l'enquête sur les violences qui ont ensanglanté le pays  se poursuit au Tchad après la protestation de l’opposition. En plus des décédés et des blessés, la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH) alarme sur ce qu’elle qualifie de « déportation » vers le nord du pays, pour une destination inconnue, de beaucoup de centaines de personnes interpellées.