Les effets néfastes du térrorisme en Afrique sont légion. C'est devenu l'une des principales plaie du continent. Et comme le disait le président Paul Biya, à menace globale, riposte globale. Il est donc nécessaire de consolider les efforts et les mutualiser pour une meilleure efficacité.
Et cette solidarité africaine est encore plus nécessaire qu'urgent, eu égard du départ des forces françaises du Mali.
Et cette solidarité africaine va prendre corps sous la forme de la Force africaine en attente. Une sorte de casques bleus à l'africaine.
Elle va selon les missions à lui confiées, incarner la politique africaine commune de défense et de sécurité.
Même si son operationalisation tarde, plusieurs États africains se réjouissent de son existence. Le Cameroun fait partie de ces pays qui ont eu à saluer sa création. Le pays est même allé jusqu'attribuer deux sites de 10 à 15ha, pour l'installation de la base logistique de cette force à Douala.
Comme partout ailleurs sur le continent, il est désormais souhaité que les États s'approprient la lutte contre le terrorisme. Et c'est par la mise en œuvre des stratégies de financement qui pourront pérenniser cette riposte.
Pour plusieurs spécialistes, l'efficacité de la lutte contre le terrorisme repose sur la maîtrise de la géographie, de l'histoire et de la sociologie de l'environnement dans lequel, se déroulent les opérations militaires. Car, on ne saurait confier dans la durée, sa sécurité à des étrangers.
Bera Cruz