Des politiques empêchés de mener leur campagne
Alors que la campagne référendaire bat son plein au Tchad en préparation du scrutin constitutionnel prévu le 17 décembre, les politiques qui appellent au boycott du référendum affirment être victimes de restrictions dans leur liberté de mener leur campagne. Ils dénoncent des entraves telles que l'interdiction de tenir des réunions publiques et des affiches déchirées par la police.
Des accusations de manipulation du processus électoral
Les politiques opposés au référendum constitutionnel accusent le pouvoir en place de manipuler le processus électoral en empêchant les voix dissidentes de s'exprimer librement. Selon eux, les autorités utilisent des tactiques répressives pour étouffer l'opposition et garantir le succès du référendum.
Les politiciens boycottant le scrutin affirment que leurs affiches de campagne sont systématiquement déchirées par la police, limitant ainsi leur visibilité et leur capacité à communiquer leurs messages aux électeurs. De plus, ils dénoncent l'interdiction de tenir des réunions publiques, ce qui entrave leur capacité à mobiliser leurs partisans et à présenter leurs arguments contre le référendum.
Cette situation soulève des inquiétudes quant à la sincérité et à l'équité du processus référendaire. Les opposants au référendum estiment que ces entraves à leur liberté de campagne sont une violation des principes démocratiques et remettent en question la légitimité du scrutin à venir.
Les autorités tchadiennes, quant à elles, rejettent ces accusations et affirment que toutes les parties sont libres de mener leur campagne dans le respect de la loi. Elles soulignent que des mesures de sécurité sont mises en place pour assurer un environnement pacifique pendant la période de campagne.
En conclusion, la campagne référendaire au Tchad est marquée par des tensions entre les partisans du scrutin et ceux qui appellent au boycott. Les accusations d'entraves à la liberté de campagne mettent en évidence les divisions politiques et soulèvent des préoccupations quant à l'intégrité du processus électoral. Il reste à voir comment cette situation évoluera et quel impact elle aura sur le résultat final du référendum constitutionnel.