La Grecque Eva Kaili, interpellée vendredi 9 décembre par la police belge dans le cadre d'une opération anticorruption en lien avec le Qatar, s'est vu retirer provisoirement ses prérogatives de vice-présidente. L'information a été donnée hier samedi 10 décembre, dans un communiqué de la présidente du Parlement européen, Roberta Metsola. « À la lumière des enquêtes judiciaires en cours menées par les autorités belges, la présidente Metsola a décidé de suspendre avec effet immédiat tous les pouvoirs, devoirs et tâches qui ont été délégués à Eva Kaili en sa qualité de vice-présidente du Parlement européen », a-t-il annoncé. Depuis la soirée du vendredi 9 décembre, Eva Kaili avait été exclue du Parti socialiste grec (Pasok-Kinal), qui souhaiterait également la voir céder son siège au Parlement européen.