L'état-major favorable à un cessez-le-feu
Selon le New York Times, les principaux généraux israéliens seraient en faveur d'une trêve à Gaza, même si cela implique de laisser temporairement le Hamas au pouvoir. Leurs motivations seraient multiples :
- Permettre la libération des otages israéliens encore détenus à Gaza
- Donner du repos aux soldats et reconstituer les stocks militaires
- Réduire les risques d'escalade avec le Hezbollah au Liban
Eyal Hulata, ancien conseiller à la sécurité nationale d'Israël, affirme que l'armée est "tout à fait favorable à un accord sur les otages et à un cessez-le-feu".
La position ferme de Netanyahu
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a rapidement réagi à ces informations, déclarant :"Cela ne va pas arriver. Nous ne mettrons fin à la guerre que lorsque nous aurons atteint tous ses objectifs, y compris la défaite du Hamas et la libération de tous nos otages. "Cette position intransigeante semble être soutenue par les partis religieux et les éléments les plus jusqu'au-boutistes du gouvernement.
Perspectives de négociation
La divergence apparente entre l'état-major militaire et le leadership politique soulève des questions sur la possibilité d'une négociation pour mettre fin au conflit. Les considérations stratégiques de l'armée semblent se heurter à la détermination politique de Netanyahu. L'issue de ce débat interne pourrait avoir des conséquences importantes sur la poursuite ou non des opérations militaires à Gaza, ainsi que sur les perspectives de libération des otages et de désescalade régionale. Cette situation met en lumière les tensions potentielles entre les objectifs militaires à court terme et les ambitions politiques à long terme dans la gestion du conflit.