Le parquet de Marseille a a indiqué hier vendredi l’ouverture d’une information judiciaire contre X pour “homicide et blessures involontaires” suite à l’effondrement le 9 avril dernier, d’un immeuble dans le centre-ville de Marseille qui avait causé la mort de huit personnes et plusieurs blessés. L’enquête a permis de confirmer que l’explosion s’était produite au 1er étage de cet immeuble situé au 17 rue de Tivoli, étage où vivait une femme seule de 88 ans, Antoinietta Alaimo, et que cette explosion “était due au gaz”, a expliqué la procureure de la République de Marseille Dominique Laurens dans ce communiqué. Elle a été menée dans le cadre de cette information judiciaire contre X pour “homicide et blessures involontaires”, confiée à plusieurs juges d’instruction, consistera à “rechercher le mécanisme ayant conduit à un écoulement de gaz puis à une activation et à déterminer si une maladresse, imprudence, inattention, négligence ou un manquement à une obligation de prudence ou de sécurité imposée par la loi ou le règlement est à l’origine des décès ou des blessures”. Toutefois, cette explosion d’une très grande violence survenue au beau milieu de la nuit avait entraîné l’effondrement immédiat de l’immeuble, dans un quartier vivant et familial du centre de Marseille. L’hypothèse d’une fuite de gaz avait toujours été privilégiée par les enquêteurs. Tout à côté un second immeuble, situé au numéro 15, s’était aussi effondré quelques heures après le premier, après avoir été évacué. Ni les services de GRDF ni les marins-pompiers de Marseille n’avaient “effectué d’intervention dans les six mois précédents cet événement” dans cet immeuble, avait précisé la procureure mi-avril. L’annonce de l’ouverture de cette information judiciaire est survenue le jour même où 138 personnes sur les plus de 300 habitants évacués des 19 immeubles attenants ont enfin pu rejoindre leur domicile.
Effondrement d’immeubles à Marseille : une enquête ouverte pour homicide involontaire
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