C'est dans un communiqué lu à la télévision nationale d'État par le porte parole du gouvernement Abdoulaye Maiga que la junte malienne a mis un terme aux activités des partis politiques.
Le décret lu par le porte-parole du gouvernement interdit aussi jusqu'à nouvel ordre toutes les activités des associations à caractère politique. Une décision prise pour des raisons de maintien de l'ordre.
Abdoulaye Maiga a expliqué que la reprise de la ville de Kidal, en novembre 2023 des mains des ex-rebelles ainsi que d'autres localités ne signifie pas la fin du terrorisme et des questions de sécurité. Il a aussi souligné que d'autres défis sécuritaires sont à relever surtout au moment où la classe politique malienne conduit des débats.
Le décret de la junte survient après que plus de 80 partis politiques et groupes civils ont publié le 1er avril dernier des déclarations communes appelant à des élections présidentielles dès que possible et à la fin du régime militaire.
La junte au pouvoir au Mali avait annoncé que la présidentielle aurait lieu en février dernier et que le pouvoir serait transféré aux civils le 26 mars. Sauf que jusqu'ici les élections n'ont pas toujours eu lieu et la junte n'a encore fait aucune communication sur ses intentions.