Tandis que les débats sur le texte de la réforme des retraites se sont poursuis hier lundi au Sénat, c'est la veillée d'armes pour les opposants au projet-phare d'Emmanuel Macron. Ces derniers ont voulu mettre la "France à l'arrêt" mardi, voire au-delà pour une partie d'entre eux. "France à l'arrêt" promise par les syndicats, vote sur l'âge de départ en retraite attendu au Sénat, une semaine cruciale s'est ouvert pour Emmanuel Macron et son gouvernement, résolus à tenir sur la réforme controversée des retraites et impatients de pouvoir passer à la suite du quinquennat. Ainsi, à la veille d'une sixième journée d'actions qui s'annonce massive, les Français, toujours majoritairement hostiles au projet de l'exécutif, d'après les sondages, doivent se préparer à vivre 24 heures d'une mobilisation massive, selon les syndicats dont le moral est gonflé par le succès des précédentes mobilisations. Ces derniers veulent faire mieux que le 31 janvier, où la police avait recensé 1,27 million de participants et l'intersyndicale plus de 2,5 millions dans les rues de France. La CGT a recensé 265 rassemblements. Un record.