Un projet de loi LGBTQ+ très controversé et qui pourrait envoyer certaines personnes derrière les barreaux pendant plus de dix ans a été adopté par le parlement ghanéen le 28 février dernier.

Il y a trois ans, le projet de loi en question avait été présenté au parlement. Il criminalise les membres de la communauté LGBTQ+ ainsi que leurs sympathisants sans oublier la promotion et le financement des activités connexes et les démonstrations publiques d'affection.Le projet de loi a déjà été envoyé au bureau du président pour promulgation.

Généralement considéré comme l'un des pays  d'Afrique de l'Ouest les plus respectueux des droits de l'homme, le Ghana adopte un projet de loi qui suscite la condamnation de la communauté internationale et des groupes de défense des droits.

Selon une déclaration de la coalition d'activistes, le projet de loi voté viole les droits fondamentaux de l'homme. Dans un document, le groupe a souligné que le texte cherche à enfreindre entre autres les droits à la dignité, à la liberté d'expression et d'association, à la liberté de participer à des processions, à la liberté académique, à l'égalité et à la non-discrimination. Alors que les auteurs du document de leur côté ont défendu qu'il visait à assurer la protection des enfants et des personnes victimes d'abus.