Démission surprise de Christian Estrosi
Lors du conseil métropolitain de mercredi, Christian Estrosi, maire de Nice et président de la métropole, a annoncé sa démission, provoquant stupeur et colère parmi les élus :
- Estrosi a déclaré qu'il ne souhaitait plus présider un exécutif comprenant des élus d'extrême droite ou de gauche, ou leurs soutiens.
- Il a immédiatement annoncé sa candidature à sa propre réélection, visant à "faire le ménage" parmi les élus jugés trop proches d'Éric Ciotti.
Réactions des élus
La démission d'Estrosi a pris de court la majorité des élus, seuls ses proches collaborateurs étant informés à l'avance :
- Une membre de l'opposition a décrit l'assemblée comme "médusée" par cette annonce.
- Michel Marien, maire du village d'Espinasse-Vozelle, a exprimé son choc et son sentiment d'impuissance face à cette situation.
Clarifications politiques et réorganisation
Estrosi a souligné la nécessité de clarté et de cohérence politique, cherchant à reconstituer un exécutif aligné avec ses valeurs :
- Cette décision marque un tournant dans la politique locale, avec des répercussions potentielles sur les alliances et les soutiens au sein des Républicains.
Conséquences pour les Républicains
La démission d'Estrosi et sa volonté de réorganisation interne créent des tensions au sein des Républicains :
- Les élus proches d'Éric Ciotti se retrouvent sous pression, avec des risques de divisions internes accrues.
- Cette situation pourrait influencer les dynamiques politiques locales et nationales, notamment en vue des prochaines échéances électorales.
La décision de Christian Estrosi de démissionner et de se représenter à la présidence de la métropole de Nice illustre les tensions et les enjeux politiques actuels. Les prochaines semaines seront cruciales pour observer comment cette réorganisation affectera la scène politique locale et les Républicains.