Les États-Unis ont autorisé l’extradition de l’ex-président péruvien Alejandro Toledo (2001-2006) accusé de corruption dans son pays, a annoncé mardi 21 février le ministère public du Pérou. «Nous avons appris que le département d’État américain a accordé l’extradition d’Alejandro Toledo Manrique, pour des délits de trafic d’influence et de blanchiment », a dit le ministère public dans un message sur Twitter. Il a précisé se « coordonner » avec les autorités « nationales et étrangères » en vue de « l’exécution prochaine de son extradition ». Le ministère public péruvien a estimé que la procédure pourrait aboutir d’ici deux mois. « Aucun délai n’a été fixé, mais […] nous espérons que cela ne dépassera pas huit semaines », a déclaré Alfredo Rebaza, procureur principal au sein du parquet péruvien en charge des extraditions, à la radio locale RPP. Soupçonné d’avoir perçu des millions de dollars, Alejandro Toledo, âgé de 76 ans, réside aux États-Unis depuis la fin de son mandat de président. Il était retourné au Pérou en 2011 et 2016 pour se présenter à l’élection présidentielle mais il avait été battu. Pour rappel, en 2019, l’ancien président avait été arrêté aux États-Unis pour des faits de corruption au Pérou. Il est depuis assigné à résidence à son domicile en Californie et porte un bracelet électronique.
Les États-Unis autorisent l’extradition de l’ex-président du Pérou, accusé de corruption
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