Politique

Madagascar : Élection contestée du nouveau président du Sénat

Madagascar : Élection contestée du nouveau président du Sénat

Le Sénat malgache a élu vendredi 13 octobre Richard Ravalomanana à la présidence du Sénat, à l'unanimité. Cette élection intervient au lendemain de la destitution d'Herimanana Razafimahefa. Si le parti présidentiel se félicite de l'élection de Richard Ravalomanana, cette décision est fortement contestée par l'opposition, qui a organisé une manifestation pour dénoncer ces derniers développements.

 Un vote contesté

L'élection de Richard Ravalomanana a été vivement contestée par l'opposition malgache. Selon eux, cette décision est le fruit d'un accord politique entre le président Andry Rajoelina et le nouveau président du Sénat. L'opposition dénonce également le manque de transparence dans le processus électoral.

De plus, l'opposition accuse Andry Rajoelina de vouloir mettre en place une dictature en éliminant tous les opposants politiques. Cette élection est donc perçue comme une manœuvre politique visant à renforcer le pouvoir en place.

 Une nouvelle crise politique

Cette élection vient aggraver la crise politique qui secoue Madagascar depuis plusieurs années. Depuis la destitution de Marc Ravalomanana en 2009, le pays est en proie à des tensions politiques et sociales. Les élections présidentielles de 2018 ont été marquées par des accusations de fraude et de nombreux recours ont été déposés devant la Cour électorale spéciale.

Le nouveau président du Sénat risque donc de provoquer de nouvelles manifestations et de renforcer les tensions politiques dans le pays. La situation est d'autant plus préoccupante que Madagascar fait face à une crise économique et sociale sans précédent, avec une inflation galopante et une pauvreté croissante.

 Richard Ravalomanana à la tête de la présidence du Sénat malgache a suscité une vive réaction de l'opposition, qui dénonce un manque de transparence dans le processus électoral et accuse le président Andry Rajoelina de vouloir instaurer une dictature. Cette élection risque d'aggraver la crise politique qui secoue Madagascar depuis plusieurs années et d'accentuer la pauvreté et l'inflation dans le pays.