Le 13 juin, le conseil de sécurité de l'ONU s'est réuni pour évoquer la situation sécuritaire du Mali, tandis que les membres du conseil devront tabler d'ici la fin du mois, sur le renouvellement du mandat de la Minusma et que l'ONU craint une éventuelle frappe jihadiste. Le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop est pour sa part, venu défense les décisions du gouvernement de transition.
Au Mali l'émissaire de l'Organisation des Nations Unies (ONU), El-Ghassim Wane en est certain, depuis le début de l'année que " la situation se dégrade dans la localité des trois frontières, à la jonction du Mali, du Niger et du Burkina Faso", alors que les forces françaises Barkhane et Européennes Takuba se remobilisent.
"Les dirigeants locaux craignent qu'une attaque jihadiste pourrait bien survenir contre la ville de Ménaka, dans le Nord-Ouest du pays", a-t-il affirmé. Les 600 casques bleus de la Minusma, sur place pourtant ne sont pas suffisants pour organiser une réponse efficace, même pour soutenir les forces locales maliennes, trop peu dans la zone.
<< Arrêt du soutien aérien français. >>
Pendant que lundi, l'armée française a quitté la base militaire de Ménaka, la France a proposé de continuer à donner son soutien aérien à la Minusma, de l'extérieur. Cependant, le chef de la diplomatie malienne, Abdoulaye Diop s'y est opposé, promettant que le Mali protégerait les casques bleus sur son territoire.
La Russie, principal partenaire de Bamako, a défendu la position malienne. Les États-Unis quant à eux, ont revendiqué que, le Mali arrête ses restrictions imposées aux avions de la Minusma.
Une attitude reprise en privé par le ministre des affaires Étrangères maliennes, Abdoulaye Diop.
Rosine MANGA.