La Cour constitutionnelle de la République démocratique du Congo a confirmé la candidature de Moïse Katumbi à l'élection présidentielle prévue en décembre. Malgré les contestations, la Cour a rejeté les requêtes qui remettaient en question sa nationalité et son éligibilité. Cette décision marque un tournant dans la course à la présidence du pays.
**Contestations rejetées, candidature maintenue**
Deux requêtes avaient été déposées pour contester la candidature de Moïse Katumbi. La première a été jugée irrecevable, tandis que la seconde a été déclarée recevable, mais non fondée. Les contestations se concentraient principalement sur des allégations de nationalité étrangère prétendument détenue par Katumbi. Des rumeurs circulaient selon lesquelles il aurait la nationalité italienne ou des origines zambiennes.
Cependant, la Cour constitutionnelle a examiné les preuves présentées par Katumbi et a conclu qu'il était bel et bien un citoyen congolais et donc éligible à se présenter à l'élection présidentielle. Cette décision met fin à une période d'incertitude et renforce la position de Katumbi dans la course à la présidence.
**Une course présidentielle plus compétitive que jamais**
La confirmation de la candidature de Moïse Katumbi ajoute une nouvelle dimension à la course présidentielle en RDC. En tant qu'opposant politique influent, Katumbi représente une alternative crédible au pouvoir en place. Sa popularité et sa capacité à mobiliser les électeurs pourraient faire de lui un sérieux concurrent pour le président sortant.
La décision de la Cour constitutionnelle est également un signal fort pour les autres candidats qui ont déposé leur candidature. Elle montre que le processus électoral sera rigoureusement examiné et que seuls les candidats éligibles seront autorisés à participer. Cela renforce la légitimité du processus électoral et la confiance des électeurs dans le système politique du pays.
La confirmation de la candidature de Moïse Katumbi par la Cour constitutionnelle marque un moment clé dans la course à la présidence en RDC. Malgré les contestations, sa candidature a été maintenue, renforçant ainsi la compétitivité de l'élection présidentielle. Les électeurs congolais attendent maintenant avec impatience le scrutin de décembre, qui déterminera l'avenir politique du pays.